Cette réponse de Donald Trump à un journaliste dit beaucoup sur son état de santé, selon une experte

Un expert en langage corporel affirme que le président Donald Trump a drôlement réagi lorsqu'il a parlé des rumeurs concernant sa mort lors du week-end dernier.

C'est mardi que tous les projecteurs étaient braqués sur la Maison-Blanche, étant donné que le président américain avait signifié son intention de faire une grande annonce.

Au cours des jours précédents, le président américain avait fait l'objet de plusieurs rumeurs au sujet de son étant de santé.

La grande annonce concernait finalement le déménagement du QG du commandement spatial américain en Alabama, mais cela n'a pas empêché les journalistes de poser des questions sur les rumeurs au sujet de son décès pendant le week-end.

Questionné quant à la façon dont il a appris qu'il était «mort», le président Donald Trump a répondu: «Non. Vraiment, je n'ai pas vu ça... La semaine dernière, j'ai fait de nombreuses conférences de presse, elles se sont très bien passées, comme celle-ci se passe très bien. Je n'ai rien fait pendant deux jours et ils ont dit : "Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez lui". Biden n'a fait aucune apparition pendant des mois, on ne le voyait pas, mais personne n'a jamais dit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas chez lui, mais nous savons qu'il n'était pas au meilleur de sa forme.»

Le président a ensuite ajouté avoir été «très actif pendant le week-end», avant de préciser: «C'est une fausse nouvelle. Je savais qu'ils se demandaient : "Est-ce qu'il va bien?"... C'est aussi un week-end plus long, le week-end de la fête du Travail, j'étais très actif.»

L'experte en langage corporel, la Dre Beth Dawson, affirme toutefois que le président américain a montré des signes subtils d'inconfort en répondant à cette question.

La spécialiste a déclaré à Unilad: «Tandis que Trump écoute la question du journaliste, sa communication de base est très typique de lui: il reste assis, la tête légèrement penchée, les lèvres serrées. Mais dès qu'on lui demande : "Qu'avez-vous ressenti en entendant les gens vous croire mort ?", on perçoit une légère fuite corporelle : un léger déplacement latéral du regard. Associé à une tension du visage, des lèvres serrées, un léger froncement de sourcils, ce type de mouvement des yeux signale souvent une suspicion, une évaluation et une autoprotection, comme s'il regardait littéralement la question de travers sans vouloir l'affronter de front.»

L'experte a poursuivi en affirmant: «Il réfléchit à sa réponse, mais il n'est pas tout à fait à l'aise : il ne rit pas, ne sourit pas et ne secoue pas la tête. Son corps reste parfaitement immobile, et il y a un silence un peu plus long après le mot "décès". Il n'est vraiment pas à l'aise avec ce genre de questions.»

Selon la Dre Beth Dawson, on peut voir que le président donne un «coup de langue», ce qui est souvent observé dans les moments de forte pression: «La bouche s'assèche souvent parce que le stress active la réponse de combat ou de fuite du corps.»

L'experte dit même avoir observé des éclairs de tristesse et d'anxiété: «Pendant une fraction de seconde, son visage trahit un manque total de confiance avant qu'il ne reprenne le contrôle.»

Toujours selon ce qu'a observé la Dre Beth Dawson, Donald Trump a parlé de Joe Biden afin de détourner l'attention de lui-même.

Enfin, l'experte a aussi attiré l'attention du public quant à l'utilisation du terme «fake news» de Donald Trump: «Lorsqu'il parle de "fake news", Trump ajuste sa posture et se redresse. Symboliquement, cela signifie : "J'insiste sur ce point." Mais comme l'expression "fake news" a du poids dans sa communication, ce changement trahit aussi une attitude défensive, montrant à quel point la question de sa disparition a touché une corde sensible. Plus tard, lorsqu'il dit : "J'ai été très actif ce jour de la fête du Travail", ses sourcils se lèvent brusquement. Ce n'est pas un hasard. Les sourcils levés agissent comme un point d'exclamation non verbal. Ils expriment le message, le mettent en valeur et suscitent la reconnaissance du public. Un signe classique d'autopromotion.»