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Alors que de nombreux partisans de Donald Trump critiquent la gestion par son administration de l'affaire Jeffrey Epstein, le président des États-Unis qualifie désormais ce dossier comme étant un simple «canular».
C'est mercredi que Donald Trump a qualifié l'affaire Jeffrey Epstein de «canular» dans une publication sur son site Truth Social: «Leur nouvelle ARNAQUE est ce que nous appellerons à jamais le canular Jeffrey Epstein, et mes anciens partisans ont gobé cette "connerie" avec les yeux, les oreilles et la bouche. [...] Ils n'ont pas retenu la leçon, et ne la retiendront probablement jamais, même après avoir été bernés par la gauche lunatique pendant 8 longues années.»
Le président Trump a ajouté: «Laissez ces faibles continuer à avancer et à faire le travail des démocrates, ne pensez même pas à parler de notre succès incroyable et sans précédent, car je ne veux plus de leur soutien ! Merci de votre attention.»
De plus en plus de partisans de Donald Trump commencent à remettre en question leur loyauté envers le président en raison du traitement de son administration quant à l'affaire Epstein.
Rappelons que le financier, qui avait été arrêté pour trafic sexuel, avait été retrouvé mort dans sa cellule de prison à New York en août 2019.
Alors que la procureure générale Pam Bondi avait laissé entendre en février dernier qu'elle détenait une «liste de clients» auxquels des mineures étaient vendues, voilà que le département de la Justice et le FBI ont reconnu qu'Epstein ne tenait pas une telle liste.
Par le passé, le président Trump, ainsi que le directeur du FBI, Kash Patel, et son adjoint, Dan Bongino, ont répété à de nombreuses reprises que la fameuse liste d'Epstein serait dévoilée.
Parmi les partisans qui ont signifié leur intention de prendre leurs distances de Donald Trump, on y retrouve le commentateur d'extrême droite Jack Posobiec, qui a exigé la mise en place d'«une commission d'enquête complète sur les dossiers Jeffrey Epstein».
Mike Johnson, un républicain de Louisiane qui est président de la Chambre des représentants, a appelé le département de la Justice à «tout dévoiler et laisser le peuple décider».
Enfin, le républicain de Louisiane a même ajouté que le gouvernement avait le devoir de «tout dévoiler», lors de son passage au balado du conservateur Benny Johnson: «La Maison-Blanche et son équipe ont accès à des informations que je ne connais pas. Ce n'est pas mon domaine. Je n'ai pas été impliqué dans cette affaire, mais je partage le sentiment qu'il faut tout dévoiler.»
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