Éric Lapointe se confie sur l'une des entrevues les plus difficiles de sa carrière
« Ça n'a pas été exactement l'heure la plus agréable de mon existence »
Invité à l'émission Tout peut arriver, diffusée sur ICI Première, Éric Lapointe est revenu longuement sur sa longue absence dans le paysage médiatique, mais aussi sur son entrevue avec Sophie Durocher qui a fait couler beaucoup d'encre.
« Même si les fans purs et durs m'ont jamais lâché puis les salles ont toujours été pleines et qu'on a continué à jouer, il y a une partie du public que tu ne rejoins plus et qui a l'impression que tu as disparu parce que j'avais complètement disparu du paysage médiatique. Il y avait un passage obligé où il fallait que j'aille m'expliquer sur ledit événement. Quoique je ne me suis jamais défilé, j'ai plaidé coupable en cour. Et tout ce qui s'est passé en cour a été repris par tous les médias textuellement », explique-t-il
« Mais je pense qu'il y avait une mise au point à faire publiquement, ce que j'ai fait avec Sophie Durocher (...) Ça n'a pas été exactement l'heure la plus agréable de mon existence, mais c'était un passage obligé, je pense. Il fallait exprimer mes regrets qui sont vraiment sincères, faire mon mea culpa public et qu'on mette les choses au clair sur ce qui s'est vraiment passé et le cheminement que j'ai fait à travers tout ça aussi », a confié le chanteur
« Comment on devient violent ? », lui a demandé par la suite Marie-Louise Arsenault.
« C'est un geste que je regrette énormément. Personne a le droit d'accoter quelqu'un d'autre dans le mur. Puis bon, j'ai perdu le contrôle. Je le regretterai toute ma vie. J'ai malheureusement pas de machine à remonter dans le temps. J'ai dit pas mal tout ce que j'avais à dire dans l'entrevue avec Sophie qui a été vue par plus d'un million de personnes et repris par les autres médias. Je pense que j'ai fait le tour de la question. J'ai pas vraiment rien à ajouter là-dessus. Mes regrets seront toujours sincères et toujours présents », a répondu Éric Lapointe.
« J'ai consulté beaucoup. Je consulte encore pour ça, pour la gestion de la colère. Et même avec mon thérapeute, bon sa parole vaut ce qu'elle vaut, mais on est arrivé à la conclusion que fondamentalement je ne suis pas un homme violent. J'ai la chance d'avoir justement la musique pour m'exprimer et extérioriser tout ça. Je suis un gars qui se fâche très très rarement et la violence ne me définit d'aucune façon », a assuré le chanteur qui fêtera ses 55 ans le 28 septembre prochain.