François Lambert est en furie contre une prof qui ne le lâche pas et il a perdu son sang-froid
« Osti que tu es épaisse et arrogante! »
François Lambert est en guerre contre une prof et il n'y va pas avec le dos de la cuillère. En effet, il s'est engagé dans un dialogue de sourds qui lui fait sans doute perdre beaucoup trop d'énergie pour pas grand-chose...
Sarah Dorner est professeure à Polytechnique Montréal et visiblement, elle a une dent contre François Lambert.
Leur différend semble avoir commencé le 15 août dernier avec un tweet salé de l'entrepreneur.
« J'écoutais Ferrandez avec Normandeau sur la route tantôt et un des sujets était d'enlever l'asphalte de certaines rues à Montréal afin de les transformer en rues éponges. Les rues éponges, c'est la nouvelle lubie de la gauche. Je vous rappelle que la semaine passée, mes champs étaient inondés et je n'ai pas d'asphalte ici. Malgré que je sois drainé, il y a encore des endroits où l'on ne peut pas aller. Donc, avant que la gauche qui nous gouverne devienne folle comme on le fait avec les dépenses dans tout ce qui se nomme VE (véhicules électriques). Soyons conscients que le sol n'est pas si éponge qu'on aimerait qu'il le soit. ...des rues en garnotte simonac! », avait-il écrit.
« J’ai écouté la même chose. C’était un débat. Y avait plein d’autres solutions proposées aussi », avait répondu un internaute.
« Des solutions qui ne donnent rien. Si mes champs n’ont pas absorbé l’eau, rien à y faire. Faut juste se pousser des zones innondables », avait répondu François Lambert.
« Ok, je ne savais pas que vous étiez urbaniste ou ingénieur routier. Mais bon. C’était un débat radiophonique. Pas une commission parlementaire sur un projet de loi ou une réunion du conseil municipal. Le débat était aussi important que ceux de Noovo », a répondu l'internaute.
Un échange qui avait interpellé Sarah Dorner.
« Il n'est pas ingénieur ni expert en gestion des eaux urbaines (je donne ce cours à Polytechnique). Cependant, comme il a bien expliqué, il est dans le champ. La gestion des eaux urbaines n'est pas une lubie de gauche. Les infrastructures «grises» coutent des milliards $$ », avait-elle écrit.
« Monsieur Lambert veut alors augmenter nos taxes. Heureusement pour lui, il a les moyens. Ce n'est pas le cas pour tout le monde. Surtout ceux ont été inondés à répétition », avait-elle ajouté.
« Es tu folle toi? Tu me connais mal. Je veux monter les taxes… non je n’ai pas les moyens de payer des taxes pour rien », avait répondu François Lambert.
« Je connais bien votre type après des années d'observation de notre quartier. Vous n'êtes pas le seul homme riche et surconfiant d'Outremont. Désolée », avait rétorqué Sarah Dorner.
« tu es prof pour vrai? car si c'est le cas c'est dangereux. Qu'est ce que ma richesse vient faire dans l'équation? On parle de rue éponge en garnotte et le fait que je suis agriculteur et vous venez mélanger richesse, surconfiant et outremont. ça va les préjugés? », avait ajouté François Lambert.
« Ici, vous avez proposé une solution qui est complètement ridicule dans un contexte urbain et bâti. Les surfaces imperméables en ville génèrent trop de ruissellement et nous avons besoin de solutions pour réduire les surfaces imperméables. Comme agriculteur, vous savez... », avait répondu Sarah Dorner.
Visiblement, on a assisté à un véritable dialogue de sourds qui a été réalimenté après un retweet d'un article de Montreal Gazette.
« Bon timing. J'espère que cet article aidera François Lambert à comprendre les options "spongieuses" pour les villes afin qu'il ne soit pas si terrifié par les éventuels éclats de peinture sur sa Lamborghini ;) », a écrit Sarah Dorner.
Un message qui n'a visiblement pas été du goût de l'entrepreneur qui a complètement perdu son sang-froid.
« Osti que tu es épaisse et arrogante! Après m’avoir traité d’homme riche trop confiant d’Outremont, tu viens m’écœurer avec la lambo. Tu sembles connaître pas mal ma vie. Mais il t’en manque un bout, elle est à vendre si jamais ça t’intéresse. Bien entendu ta gang de gauche va venir me dire que je suis arrogant et mal élevé! Car je t’engueule. Va chier! », a-t-il répondu.
On leur souhaite d'arrêter de dépenser de l'énergie pour rien sur les médias sociaux et de se concentrer sur les choses qui les font vibrer!
Toutefois, au moment d'écrire ces lignes, on se rend compte que François Lambert en a rajouté une couche...
« C'est fantastique le bullying provenant de la gauche. Depuis quelques jours, j'ai une bully sur le dos. Une prof de Polytechnique Montréal . Sincèrement je la trouve dérangée et dangereuse et si elle avait été un homme je serai déjà au poste de police pour faire une plainte. D'après les commentaires que je reçois en privé, c'est son modus operandi. Oui à la liberté d'expression, mais faire du bullying n'est pas acceptable et en tant qu'employeur, je ne tolérerais jamais qu'un de mes employés agissent comme ça sur les réseaux sociaux. Je ne la connaissais pas avant jeudi dernier et je peux voir qu'elle connait tout de moi... il faut être dérangé solide », a-t-il tweeté.