François Legault admet que c'était une erreur de faire venir les Kings à Québec

François Legault a finalement admis que la venue de l'équipe de hockey des Kings de Los Angeles à Québec à l'automne 2024 était une erreur de sa part.

C'est jeudi matin, lors d'une entrevue au micro de l'émission matinale Première heure, à Québec, que le premier ministre François Legault a accepté de revenir sur ses moins bons coups des dernières années.

Lors de cette entrevue, François Legault a d'abord admis que son gouvernement a commis «une erreur» en faisant venir l'équipe de hockey des Kings de Los Angeles à l'automne 2024: «C'est une erreur. Parce que les gens n'ont vraiment pas apprécié qu'on mette 5-6 millions pour faire venir les Kings de Los Angeles à Québec pour montrer notre super amphithéâtre. J'ai beau aimer ou souhaiter le retour des Nordiques de Québec, faut faire attention.»

Cette décision du gouvernement Legault avait alors coûté 5,6 millions de dollars d'argent public.

En ce qui concerne le troisième lien, c'est désormais le nouveau ministre des Transports Jonatan Julien qui aura pour mandat de faire avancer le mégaprojet.

Bien que François Legault ne soit pas en mesure de promettre que le projet à l'étude sera irréversible, le premier ministre a toutefois assuré qu'il «est déjà sur les rails».

En ce qui concerne le remaniement ministériel qui a été dévoilé cette semaine, François Legault s'est félicité d'avoir mis en place «un des Conseils des ministres le plus forts de toute l'histoire du Québec.»

Le premier ministre a toutefois admis que l'exclusion de François Bonnardel du Conseil des ministres avait été pour lui «une des expériences les plus difficiles». En contrepartie, François Legault a salué l'arrivée des nouveaux ministres Donald Martel et Jean-François Simard, tout en faisant remarquer que ceux-ci avaient patienté plusieurs années avant d'avoir droit à une telle opportunité.

Enfin, même si les sondages n'annoncent rien d'encourageant pour la Coalition avenir Québec, François Legault s'est engagé à représenter son parti lors des prochaines élections: «Je vais le répéter pour peut-être 25 fois : je serai le chef de la CAQ en octobre 2026, pour la prochaine élection.»