François Legault est l'un des premiers ministres le moins populaires au Canada
Il est presque dernier du classement...
L'Institut Angus Reid a dévoilé les résultats de son sondage trimestriel et on y apprend notamment que François Legault est l'un des premiers ministres les moins populaires au Canada.
Sur son site web, l'Institut Angus Reid (ARI) rappelle qu'il est « une fondation nationale de recherche sur l'opinion publique, sans but lucratif et non partisane, créée pour faire progresser l'éducation en commandant, en menant et en diffusant au public des données statistiques, des recherches et des analyses de politiques accessibles et impartiales sur l'économie, les sciences politiques, la philanthropie, l'administration publique, les affaires nationales et internationales et d'autres questions socio-économiques ».
Avec 39 % d'approbation, François Legault est à la 7e place. Seuls Doug Ford (31 %) et Blaine Higgs (30 %) font moins bien.
Wab Kinew, le premier ministre du Manitoba, est largement en tête avec 66 % d’approbation. Il est suivi de Danielle Smith, d'Andrew Furey et de David Eby qui ont tous un taux d'approbation de 46 %.
Selon les données de l'Institut Angus Reid, la popularité de François Legault est en constante hausse depuis la fin de l'année 2023. L'approbation du premier ministre du Québec est passée de 31 % à 39%.
Une bonne nouvelle pour le premier ministre alors que son gouvernement et son parti politique sont dans une période relativement difficile. « Un membre du caucus de la Coalition avenir Québec a quitté le parti pour siéger comme indépendant en raison d'un conflit sur les déficits budgétaires croissants, le quatrième départ d'un député du parti en plus d'un an », explique l'Institut Angus Reid avant d'aborder le cas de Pierre Fitzgibbon.
En effet, le super ministre du gouvernement Legault a démissionné au début du mois de septembre. « Legault a été encore plus touché par l’annonce soudaine du départ du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, qui a déclaré ne pas être suffisamment motivé pour terminer son mandat. La démission du ministre survient alors qu’il était à la tête d’un projet de loi crucial sur l’énergie qui vise à transformer le système électrique de la province en vue de rendre le Québec neutre en carbone d’ici 2050 », peut-on lire dans le rapport de l'Institut Angus Reid.
Vous pouvez consulter le rapport complet de l'Institut Angus Reid en cliquant ici.