
De nouvelles informations ont été dévoilées par les autorités...
La police australienne a révélé de nouveaux détails au sujet de la fusillade qui a eu lieu le week-end dernier à Bondi Beach.
Ce sont quinze personnes, dont une fillette de 10 ans, qui sont décédées à la suite d'une attaque qui a eu lieu dimanche dernier pendant la fête juive de Hanoukka, dans un parc de Bondi Beach, en Australie.
Les attaques ont été perpétrées par un père et son fils, Sajid et Naveed Akram.
Les autorités ont révélé que les deux hommes sont arrivés sur les lieux alors qu'ils étaient armés de fusils longs, acquis grâce à un permis de port d'armes légal.
Sajid a été abattu sur place par la police, tandis que son fils a été transporté à l'hôpital, où il est actuellement en garde à vue.
Voilà que la police australienne a révélé de nouveaux détails quant au mobile des tireurs présumés.
Selon ce qu'a indiqué le commissaire de police du Sud-Ouest, Mal Lanyon, deux drapeaux ISIS faits à la main avaient été découverts dans la voiture du jeune homme.
Le commissaire de la police fédérale australienne (AFP), Krissy Barrett, a expliqué pour sa part: «Les premières indications pointent vers une attaque terroriste inspirée par l'État islamique, qui aurait été commise par un père et son fils. Rien ne permet pour l’instant de penser que d’autres personnes soient impliquées dans cette attaque. Cependant, il convient de préciser que cela pourrait changer, l’enquête étant encore à ses débuts.»
Krissy Barrett a ajouté que «Ce sont là les agissements présumés de ceux qui se sont ralliés à une organisation terroriste, et non à une religion.»
Les éléments recueillis par la police australienne montrent que les deux hommes étaient «motivés par l'idéologie de l'État islamique» et qu'ils s'étaient rendus aux Philippines pour suivre un «entraînement de type militaire».
Le père et le fils seraient rentrés en Australie une semaine seulement avant la fusillade.
La visite du père et du fils aux Philippines a été confirmée par le bureau d'immigration, mais l'armée n'a pas été en mesure de confirmer si les deux hommes avaient bien suivi un «entraînement de type militaire».
Selon le premier ministre australien Anthony Albanese, l'attaque semblait être motivée par «l'idéologie de l'État islamique». Le premier ministre australien a d'ailleurs ajouté: «L’idéologie qui perdure depuis plus d’une décennie a conduit à cette idéologie de haine et, dans ce cas précis, à une volonté de se livrer à des massacres.»
L'Organisation australienne de renseignement de sécurité (ASIO) avait déjà mené une enquête au sujet de Naveed Akrim en 2019. Selon ce qu'a précisé Anthony Albanese, Naveed Akrim avait entretenu des «liens avec deux personnes qui ont par la suite… été emprisonnées».
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