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La prochaine adversaire d'Imane Khelif prend la parole et elle est très confiante.

« S’il s’agit d’un homme, ce sera une plus grande victoire pour moi si je gagne »

Maxime Albors

Alors que la polémique autour d'Imane Khelif, la boxeuse hyperandrogène, a pris d'immenses proportions, il ne faut pas oublier qu'elle est encore en compétition au JO de Paris et sa prochaine adversaire n'affirme pas avoir peur d'elle.

Rappelons que la boxeuse italienne Angela Carini a fondu en larmes après avoir abandonné, au bout de seulement 46 secondes, son combat dans la catégorie des - 66 kg contre l'Algérienne Imane Khelif.

On a l'impression que le prochain combat de la boxeuse hyperandrogène sera bien différent...

Imane Khelif va affronter ce samedi, dans le cadre des quarts de finale, la Hongroise Anna Luca Hamori. 

Cette dernière s'est adressée aux journalistes et visiblement elle n'est pas effrayée à l'idée d'affronter l'Algérienne.

« Je n’ai pas peur. Je me fiche de ce qui se passe dans la presse et les réseaux sociaux », explique-t-elle. « S’il s’agit d’un homme, ce sera une plus grande victoire pour moi si je gagne », a-t-elle notamment ajouté.

La prochaine adversaire d'Imane Khelif prend la parole et elle est très confiante.

C'est ce qu'on appelle mettre de l'huile sur le feu... 

« Je ne veux pas me soucier des commentaires, de l’histoire ou des nouvelles. Je veux juste rester concentré sur moi-même. Je l’ai fait avant mes deux derniers combats, donc je pense que c’est la clé, et nous verrons », a indiqué Anna Luca Hamori. 

Rappelons qu'Imane Khelif est bien une femme, mais que ses taux d'hormones masculines sont élevés.

Rappelons également que le CIO a confirmé qu'il avait autorisé l'Algérienne à concourir en boxe féminine aux Jeux olympiques de Paris parce qu'elle répondait aux critères qu'il avait établis.

« Toute personne a le droit de pratiquer un sport sans discrimination », peut-on lire dans le communiqué. « Tous les athlètes participant au tournoi de boxe des Jeux olympiques de Paris 2024 se conforment aux règles d’admissibilité et d’inscription à la compétition, ainsi qu’à toutes les réglementations médicales applicables fixées par l’Unité de boxe de Paris 2024 (UBP) », peut-on lire dans un communiqué du CIO publié jeudi.