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Le gouvernement Legault va installer des radars photo dans toutes les régions du Québec

Par contre, ce n'est pas pour tout de suite...

J. Martel

Le gouvernement Legault a annoncé qu'il prévoit installer des radars photo sur l'ensemble du réseau routier de la province d'ici 2026, rapporte Le Soleil.

Alors que le ministère des Transports et de la Mobilité (MTQ) durable affirme que le déploiement des radars photo à l’échelle de la province est «en phase de planification», celui-ci a récemment lancé un appel d’offres du MTQ sollicitant des experts pour la réalisation de travaux préparatoires.

À l'heure actuelle, on dénombre 52 radars photo qui sont répartis à travers huit régions, soit la Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, l’Outaouais, Montréal, Lanaudière, Laurentides, Laval et la Montérégie.

Comme l'a indiqué le MTQ, le «déploiement régional» des radars photo ferait ainsi en sorte que les neuf autres régions administratives de la province en seront désormais équipées: l’Estrie, la Mauricie, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord, le Centre-du-Québec, le Nord-du-Québec et l’Abitibi-Témiscamingue.

Le gouvernement Legault va installer des radars photo dans toutes les régions du Québec
Crédit photo: Capture d'écran vidéo Facebook

Lorsque la phase de planification sera complétée, le MTQ lancera un «appel provincial» qui sera destiné aux villes qui souhaitent proposer des emplacements.

Un appel d'offres devrait ensuite être publié par le ministère dès l'an prochain, puisque le gouvernement souhaite mettre ces nouveaux radars photo en service en 2026.

Louis-André Bertrand, porte-parole du MTQ, a expliqué au journal Le Soleil: «Le déploiement se veut progressif. Le Ministère compte désigner de nouveaux sites de façon continue au fil du temps.»

Comme l'indique le plan d’action en sécurité routière 2023-2028 du ministère, les radars photo ont permis depuis leur implantation au Québec de réduire les risques d’accidents corporels jusqu’à 43 % sur les autoroutes et 26 % sur les routes nationales et régionales où la limite de vitesse affichée se situe entre 70 km/h et 100 km/h.

Nicolas Saunier, professeur en génie des transports à Polytechnique Montréal, a fait remarquer lors d'une entrevue avec Le Soleil que «les gens verraient les effets qui sont répertoriés par le ministère des Transports» si ces dispositifs étaient présents dans toutes les régions.

Enfin, M. Saulnier a rappelé qu'étant donné que les radars photo aident à réguler la vitesse des automobilistes, «c’est ce qui va transformer un accident où il y a seulement quelques blessures légères en blessures graves, et des blessures graves en accident mortel.»

Source: Le Soleil