
On en sait davantage dans les deux affaires qui secouent le PLQ...
Alors que ce mercredi était une véritable journée de crise au Parti libéral du Québec (PLQ), on en sait davantage dans les deux dossiers qui secouent la formation politique menée par Pablo Rodriguez.
Rappelons que mercredi, le Journal de Montréal a publié des échanges de messages qui laissent penser que des membres du PLQ ont été payés pour voter pour Pablo Rodriguez lors de la dernière course à la chefferie.
« Il faut encore payer pour que le monde vote Pablo », peut-on lire dans l'un d'entre eux.
Rappelons également que Marwah Rizqy a été suspendu du caucus du PLQ mardi pour « bris de confiance ». Elle a également été démise de ses fonctions de cheffe parlementaire.
Il lui est reproché d'avoir congédié sa cheffe de cabinet Geneviève Hinse sans motif valable. « En dehors d'une courte lettre, je n'ai pas eu, à ce jour, la moindre explication de sa part », a-t-elle notamment déclaré.
On en sait davantage dans les deux dossiers qui tourmentent le PLQ.
Tout d'abord, Élections Québec a transmis une déclaration à Radio-Canada concernant les textos troublants entourant la course à la chefferie.
« La Loi électorale ne prévoit pas d’infraction pour interdire à quelqu’un d’influencer le vote d’une personne en lui accordant un don », peut-on lire.
« Toutes leurs dépenses de campagne doivent être rapportées dans un rapport, notamment. Des infractions sont prévues par la loi au regard de manquement à ces égards », précise Élections Québec.
Si rémunérer une personne pour obtenir son vote dans le cadre d'une course à la chefferie n'est pas illégal, cela le devient « dans le contexte d’une élection partielle ou générale ».

Dans l'autre dossier qui alimente la crise au PLQ, Sébastien Bovet a dévoilé de nouvelles informations. On apprend notamment que Geneviève Hinse a mis en demeure Marwah Rizqy.
« Geneviève Hinse met Marwah Rizqy en demeure. Lui demande « que vous admettiez publiquement d’ici 24 heures l’absence de motif justifiant son congédiement. » Se réserve le droit de poursuivre si la demande n’est pas satisfaite », a tweeté le chef du bureau parlementaire de Radio-Canada à l'Assemblée nationale.
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.