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Richard Martineau compréhensif des inspections menées dans les restaurants pendant le Grand Prix
Capture d'écran LCN  

Richard Martineau compréhensif des inspections menées dans les restaurants pendant le Grand Prix

« Ces règles-là doivent être respectées 365 jours par année »

J. Martel

Alors que plusieurs intervenants dénoncent la décision d'avoir fermé certaines terrasses du centre-ville de Montréal en plein Grand Prix, le chroniqueur Richard Martineau a rappelé que les commerçants touchés par ces mesures avaient pourtant des règles à respecter.

C'est lors de son intervention à l'émission Le Québec matin que le chroniqueur Richard Martineau a réagi au sujet des quatre terrasses du centre-ville de Montréal qui ont été fermées vendredi soir par le service de sécurité incendie de Montréal (SIM).

Selon M. Martineau, les visites du SIM qui ont eu lieu jeudi et vendredi étaient motivées par des situations problématiques qui se devaient d’être rectifiées.

Le coloré chroniqueur a déclaré: «Il y avait des alarmes d’incendies défectueuses, il y avait des sorties d’urgence qui étaient encombrées, il y avait des éléments de décors qui étaient combustibles, donc très dangereux. On parle de chaudières, des boîtes de carton et de plaques de cuisson qui bloquaient des portes des sorties. Il y a un restaurateur qui avait mis son système d’alarme sous silence.»

M. Martineau a aussitôt ajouté : «Le service d’incendie de Montréal a visité 11 établissements et a donné pour 17 000$ d’amendes. Je m’excuse, mais il y a des règles. Ces règles-là doivent être respectées 365 jours par année, festival ou pas festival. Donc, c’est normal que le service d’incendie fasse sa job.»

Le chroniqueur a aussi fait remarquer que les établissements qui ont été touchés par ces visites avaient déjà reçu des avertissements au cours des jours précédents: «Les terrasses de la rue Peel, ils sont allés les voir une semaine avant. Ils leur avaient dit qu’il y avait des problèmes avec leur chapiteau et qu’il fallait changer ça et ils ne l’avaient pas fait. Là, c’est la défense du service d’incendie.»

En parallèle à l'importance capitale de la sécurité, le chroniqueur s'est tout de même questionné au sujet de la façon dont a été menée cette opération: «Ils sont arrivés à 9h le soir. Ils auraient pu faire ça à 9h le matin pour aller voir les restaurateurs. Est-ce qu’on peut donner un break à un moment donné à certains restaurateurs? Je ne sais pas jusqu’où leur chapiteau était vraiment dangereux. À un moment donné, c’est «Marcel» s’est pointé avec son crayon pour mesurer.»

En intervenant de la sorte, le SIM a donné une drôle d'image de Montréal aux nombreux touristes, selon M. Martineau: «La Ville de Montréal, déjà, elle n’est pas très belle. Si en plus tu l’entraves et que tu emmerdes tout le monde, tu emmerdes les commerçants...vraiment, franchement. À un moment donné, ces gens-là vont lever les pattes et ils vont aller ouvrir des restaurants à l’extérieur en banlieue et ils vont avoir la paix.»

Enfin, le chroniqueur a conclu en soulignant que cette histoire comporte encore plusieurs zones grises: «Je comprends le service d’incendie qui veut faire sa job, ils l’ont fait jeudi soir. Il y a des commerces qui étaient vraiment dangereux, mais est-ce que c’était le cas sur la rue Peel? C’est une autre histoire.»