
C'est leur fils qui a fait la terrible découverte...
Un couple de Gatineau a été retrouvé sans vie dans sa résidence de la République dominicaine dans la nuit du 25 au 26 décembre, rapporte Radio-Canada.
C'est le fils d'Alain Noël et de Christine Sauvé qui a trouvé ses parents sans vie dans leur résidence de la République dominicaine dans la nuit du 25 au 26 décembre.
Le fils s'était rendu au domicile de ses parents afin de les visiter.
Lors d'une entrevue avec Radio-Canada, Gilles Sauvé fils, le frère de Christine Sauvé, a expliqué: «C’était une famille tissée serrée, [ils étaient] très proches l’un de l’autre. Alain, c’est un bon vivant, il avait beaucoup d’amis. [...] C’est un gros toutou dans un corps d’homme très imposant. Ma sœur, c’est celle qui faisait toujours tout, mais quand elle mettait son pied à terre, Alain suivait.»
Selon ce qu'a indiqué Gilles Sauvé fils, le couple avait l'habitude de se rendre en République dominicaine à trois reprises par année et il comptait y rester plusieurs mois par année, «comme les snowbirds».

Les autorités n'ont toujours pas dévoilé la cause de leur mort, mais la famille devrait recevoir les résultats de l'autopsie d'ici 45 jours.
Gilles Sauvé fils se trouve présentement en République dominicaine avec les deux enfants du couple.
Le groupe attend de pouvoir obtenir les certificats de décès et il prévoit rencontrer les autorités et rapatrier les corps au Québec.
Le ministère fédéral a déclaré qu'«En raison de considérations liées à la protection de la vie privée, aucun autre renseignement ne peut être divulgué», mais comme l'a fait remarquer Gilles Sauvé fils, la population de la République dominicaine est aussi en plein temps des Fêtes: «Ce qui est très difficile, c’est qu’on n’est pas au Québec [et que c’]est le temps des Fêtes. Tout est fermé, comme les ambassades. On essaie de faire des choses, mais tout avance au compte-gouttes. Même du côté du Québec, on ne peut pas commencer les démarches avant d’avoir le certificat de décès ici, en République dominicaine.»
François Vézina, qui est directeur des services internationaux de la maison funéraire Magnus Poirier, a déclaré pour sa part que la République dominicaine a la réputation d'être un pays «simple» lorsqu'il est question de rapatriements: «Le but de notre intervention est de faciliter les démarches, de prendre en charge toutes les procédures et de faire des suivis aux familles en temps réel, justement pour les accompagner et leur enlever cette charge très difficile et bureaucratique.»

Le mystère plane toujours quant aux circonstances du décès du couple, mais le frère de Christine Sauvé se console à l'idée que sa sœur et son beau-frère aient pu «partir les deux ensemble».
Gilles Sauvé fils a ajouté: «On leur a parlé la veille. [...] Ma sœur avait eu des symptômes la veille, elle s’était rendue à l’hôpital. Elle était étourdie. Elle était tombée dans les pommes. Elle avait été prendre des prises de sang. [Elle devait] passer des scans le 26. Finalement, elle ne s’est pas rendue jusque là.»
Le père de Christine Sauvé, Gilles Sauvé, était l'ancien copropriétaire des Olympiques de Gatineau. Il s'était retiré en 2013.
Luc Chénier, conseiller municipal et ancien joueur des Olympiques de Gatineau, a ainsi tenu à rendre hommage à la famille Sauvé: «Ce sont des amoureux de hockey et cette franchise-là, toute la famille y est passée. Même les enfants ou les petits-enfants ont fait un pas chez les Olympiques. [...] Il y avait un attachement entre la famille Sauvé et les amateurs. Ce sont des gens qui ont marqué la communauté.»
Enfin, M. Chénier a conclu en rappelait la joie de vivre du couple: «C’était des gens qui aimaient vivre. Je voyais leurs posts avant de partir pour aller à leur maison. Ce qui est dommage, c’est des gens qui travaillent toute leur vie pour arriver à quelque chose et il leur arrive une catastrophe.»
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