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Un homme alcoolisé essaye d’échapper à la police en triporteur

Cet individu de Louiseville n'en était pas à son premier barbecue...

J. Martel

J. Martel


Un homme en état d'ébriété a tenté de fuir la police alors qu'il se déplaçait en triporteur.

C'est jeudi qu'un homme de Louiseville a plaidé coupable au palais de justice de Trois-Rivières à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool et d’entrave au travail des policiers.

L'incident en question avait eu lieu au centre-ville de Louiseville en juin 2023 alors que les policiers avaient localisé le suspect dans le fond d'un stationnement, tandis qu'il circulait rapidement.

Les policiers avaient actionné les gyrophares sur l'avenue Saint-Jacques, mais au lieu de s'arrêter, le suspect avait plutôt pris la direction d’une ruelle beaucoup trop étroite pour permettre le passage d’une voiture.

Les agents ont poursuivi malgré tout leurs recherches pour enfin retrouver le suspect à l'intérieur d'une voiture, du côté passager.

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Le suspect, qui démontrait des signes de capacités affaiblies, avait été aussitôt arrêté.

C'est donc jeudi dernier que l'homme a plaidé coupable à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool et d’entrave au travail des policiers.

Par le passé, l'homme avait déjà été condamné en 2000 et en 2019 pour alcool au volant.

Depuis ces deux précédents incidents, l'homme s'est trouvé un emploi à temps plein et il s'était repris en main.

Lors de sa comparution, l'homme a indiqué qu'il avait arrêté de consommer de l'alcool depuis près de deux ans.

La procureure de la poursuite, Me Marie-Eve Paquet, et Me David Edmunds, l’avocat de l’individu, ont eu plusieurs discussions ensemble, ce qui a permis d'éviter au conducteur du triporteur de faire l'objet d'un avis de récidive, ce qui lui aurait valu une peine d’emprisonnement de quatre mois et lui aurait probablement fait perdre son emploi.

L'homme devra plutôt se soumettre à une peine de 12 mois d’emprisonnement à purger dans la collectivité.

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Le juge Matthieu Poliquin a fait remarquer qu'une peine de quatre mois d’emprisonnement ferme aurait pu être ordonnée, mais il a rappelé si jamais l’individu ne respecte pas les conditions liées à ladite peine, il risque de se retrouver en prison pour une période supérieure à quatre mois.

Le conducteur de triporteur devra ainsi demeurer à son domicile en tout temps durant les six premiers mois, sauf entre autres pour aller travailler, recevoir des soins médicaux et faire ses courses. Il devra aussi s'engager à respecter un couvre-feu de 21 h à 6 h au cours des six derniers mois de la peine.

Les conditions imposées à l'homme lui interdisent aussi de consommer de l’alcool et des drogues , et de se trouver dans les bars. De plus, il lui sera impossible de conduire un véhicule à moteur à moins de faire installer un antidémarreur éthylométrique.

Signalons enfin que l'homme devra aussi payer une amende de 500 $ en plus de verser 1500 $ au centre de réadaptation en déficience physique InterVal du CIUSSS régional.

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