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Un homme fait un doigt d'honneur à un policier et reçoit 175 000 dollars
Courtoisie  

Un homme fait un doigt d'honneur à un policier et reçoit 175 000 dollars

Une insulte qui s'est avérée très payante pour Gregory Bombard

J. Martel

Un Américain a reçu un dédommagement de 175 000 dollars après avoir fait un doigt d'honneur à un policier.

C'est le 26 juin dernier qu'une histoire concernant un doigt d'honneur a pris fin après six ans d'attente!

Tout a débuté le 9 février 2018, lorsqu'un conducteur nommé Gregory Bombard a été interpellé par un policier qui lui a demandé de s'arrêter. L'agent a ensuite informé l'automobiliste que ce dernier lui avait fait un doigt d'honneur, mais M. Bombard a aussitôt insisté comme quoi il n'avait jamais posé un tel geste.

La conversation entre les deux hommes a gagné en intensité, puis M. Bombard a finalement fait un doigt d'honneur au policier, ce qui a mené à son arrestation pour trouble à l’ordre public.

Un homme fait un doigt d'honneur à un policier et reçoit 175 000 dollars

M. Bombard a alors été placé en détention, puis il a fait l'objet d'une procédure pénale qui a finalement été abandonnée après un an.

arrested for middle finger gesture towards officer

L'histoire de M. Bombard a attiré l'attention de l’American civil liberties union (ALCU) du Vermont et de la Foundation for individual right and expression (FIRE) qui ont accusé le policier d'avoir effectué «un contrôle routier inutile».

Les deux agences ont donc amené l'affaire devant les tribunaux en faisant remarquer que l'automobiliste était protégé par le premier amendement de la Constitution des États-Unis.

Le procès a donc eu lieu six ans après l'incident, le 26 juin dernier, et Gregory Bombard a été jugé non coupable. De plus, M. Bombard a reçu un dédommagement de 175 000 dollars, dont 100 000 dollars de dommages et intérêts, et 75 000 dollars de frais juridiques.

Un homme fait un doigt d'honneur à un policier et reçoit 175 000 dollars

Enfin, l’avocate de l’ACLU du Vermont, Hillary Rich, a déclaré dans un communiqué: «Cet incident n’aurait jamais dû se produire. La police doit respecter les droits de chacun en vertu du premier amendement, même pour des choses qu’elle considère comme offensantes ou insultantes.»

Source: Demotivateur