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Une éducatrice est congédiée pour avoir avoir laissé un enfant dehors sans surveillance.
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Une éducatrice est congédiée pour avoir avoir laissé un enfant dehors sans surveillance.

Elle a tenté de porter sa cause en appel, mais ça été refusé.

J. Martel

Le Tribunal Le Tribunal administratif du travail a finalement rejeté la plainte d'une éducatrice dans un CPE qui tentait de contester son congédiement. Le Tribunal administratif du travail a finalement rejeté la plainte d'une éducatrice dans un CPE qui tentait de contester son congédiement.

C'est en juin 2021 qu'une éducatrice de CPE a été congédiée pour avoir laissé un enfant sans surveillance, alors que ce dernier se trouvait à l'extérieur de l'établissement. L'incident s'était produit à la suite d'une sortie dans la cour du Centre de la petite enfance et l'enfant de deux ans et demi avait alors été laissé à lui-même pendant une quinzaine de minutes.

Selon ce qu'a statué le Tribunal administratif du travail, l'employeur de l'éducatrice a agi de façon justifiée en la congédiant au lendemain de l'incident.

Le Tribunal a d'ailleurs fait remarquer que le comportement de l'éducatrice a exposé l'enfant «à un danger réel important lorsqu’il s’est retrouvé seul à proximité d’un grand boulevard montréalais», tout en insistant comme quoi «Il est difficile d’imaginer pire risque pour un enfant de deux ans et demi».

L'éducatrice avait tenté de se défendre lors de l'audience en affirmant que son employeur était fautif de ne pas avoir fourni des installations sécuritaires, puis elle a tenté de faire porter le blâme par une collègue, mais il a été démontré que «la responsabilité d’effectuer le décompte des enfants de son groupe lui incombait».

La décision du Tribunal a aussi été motivée par le fait que l'éducatrice avait déjà été la cible d'avertissements concernant certains manquements entre juin 2019 et juillet 2020: «Il n’apparaît pas opportun de modifier la décision prise par l’employeur de congédier la plaignante. Celle-ci se fonde sur une cause juste et suffisante.»

Le Tribunal a donc conclu en rappelant que «Le fait que l’oubli du petit A n’ait pas été prémédité ne peut militer en faveur d’une sanction plus clémente».

Source: Noovo