
Elle a eu seulement besoin de quelques mots...
Une journaliste qui s'est retrouvée dans la mire de Donald Trump lui a répliqué de façon très efficace.
C'est le 6 décembre dernier que Donald Trump s'est défoulé sur les réseaux sociaux après avoir été questionné par la journaliste de CNN à la Maison-Blanche, Kaitlan Collins. La journaliste, qui anime aussi l'émission The Source with Kaitlan Collins, a eu le malheur de questionner le président américain au sujet des rénovations en cours à la Maison-Blanche.
Mme Collins a notamment questionné Donald Trump au sujet de la construction d'une grande salle de bal, financée, selon le président, par des fonds privés.
De toute évidence, Donald Trump n'a vraiment pas apprécié être questionné à ce sujet, puisqu'à la suite de cette entrevue, il a réagi sur sa plateforme Truth Social en écrivant: «Caitlin Collins de CNN, la chaîne de fausses nouvelles toujours stupide et méchante, m'a demandé pourquoi la nouvelle salle de bal coûtait plus cher que prévu initialement il y a un an. J’ai dit cela parce que sa superficie va doubler et que la qualité des finitions et des aménagements intérieurs a été portée au plus haut niveau. De plus, la hauteur de la colonne a été considérablement augmentée pour une meilleure visibilité.»

Le président a ensuite ajouté que le projet était «en dessous du budget et en avance sur le calendrier» et qu'il était «beaucoup plus grand et plus beau que prévu initialement».
Toujours dans la même publication, Donald Trump a indiqué que la salle de bal, dont la construction a nécessité la démolition d'une aile historique de la Maison-Blanche, n'a bénéficié d'«aucun financement public» et qu'elle a été «entièrement financée par des dons privés».
Fidèle à ses habitudes, le président a ensuite accusé CNN de propager des «FAKE NEWS».

Un porte-parole de CNN a rapidement répliqué aux attaques de Donald Trump en déclarant: «Kaitlan Collins est une journaliste exceptionnelle, qui réalise chaque jour des reportages depuis la Maison-Blanche et sur le terrain avec une réelle profondeur et une grande ténacité. Elle apporte avec brio ce savoir-faire journalistique au poste de présentatrice et sur les plateformes de CNN chaque jour, ce à quoi les audiences du monde entier savent qu'elles peuvent faire confiance.»
La principale intéressée dans cette histoire, Kaitlan Collins, n'a pas tardé à réagir en partageant une capture d'écran du message de Trump avec la légende suivante : «Techniquement, ma question portait sur le Venezuela.»
Voici la publication de Mme Collins:

Rappelons qu'à la suite d'une attaque d'un navire au large des côtes vénézuéliennes, qui a fait plus de 80 morts, l'administration Trump a été suspectée d'avoir ordonné une frappe en «double frappe», où une seconde frappe est menée pour cibler délibérément les survivants de la première, ce qui est considéré comme un crime de guerre en vertu du droit international.
Alors que l'administration Trump nie toute violation du droit international lors des attaques, le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, a déclaré : «Nos opérations actuelles dans les Caraïbes sont légales au regard du droit américain et international, et toutes nos actions sont menées en parfaite conformité avec le droit des conflits armés.»
Rappelons qu'il y a quelques semaines, le président Donald Trump s'en était pris à une autre journaliste en la qualifiant de «petite truie» à la suite d'une question.
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